Retour sur les conseils de quartier (1/4)

Je comprends l’exaspération des riverains de la voie de déserte située à l’arrière du centre social et culturel.

L’aménagement de cette partie du quartier a été réalisé sous mon mandat, il prévoyait à la fin des gros travaux  (constructions des immeubles – des voiries secondaires etc…) la réalisation sur cet espace public d’une voirie dite « légère » en jargon de techniciens des travaux publics. Cette voie dont le fond devait être stabilisée par compactage, ragréée au niveau des trous ou des nids de poules, pour ensuite recevoir ce que l’on appelle une bicouche sous forme de bitume+gravillons. C’est cette formule qui avait été retenue il y a maintenant dix ans, et qui vieillit plutôt bien, sur le parking de la salle du manège. Ce traitement, sur fond sain et stabilisé, réservé à un usage peu intensif, est de plus relativement facile d’entretien pour qu’il soit effectué par le service voirie de la collectivité qui dispose des moyens matériels adaptés.  Ce choix technique est d’un coût modéré par rapport à une voirie classique. Je pense pouvoir dire que vu le linéaire à réaliser, compte tenu de ce que la voie est déjà bordurée le montant des travaux devrait se situer aux environs des 30 000 euros.

J’ajoute qu’ils existent d’autres endroits présentant les mêmes nuisances dont un est particulièrement incompréhensible eu égard au coût de l’investissement qu’il dessert, c’est le prolongement de la rue deslouvières pour opérer la jonction avec les voiries internes de la station d’épuration. Cette rue n’est pas communautaire  il incombe donc à la collectivité d’en finir l’aménagement  et pourquoi pas sous la même forme enprofitant d’un appel d’offre groupé générant des prix en conséquence.

M.BIARD