Monsieur

 

Dans le Blog « J’habite Vitry et ses environs » vous écrivez que je présent « dans de nombreux conseils d’administrations d’établissements publics ou parapublics avec jetons de présence ».

 

Par cette allégation, vous chercher à me faire passer pour un « chasseur de primes », ce qui n’est pas le cas. Pour mémoire, les indemnités que je touche en qualité d’élu sont fixées par délibération des assemblées où je siège. Elles ne sauraient en aucun cas être assimilées à des « jetons de présence », comme vous l’écrivez. De plus, elles ont déclarées fiscalement et donnent lieu à l’imposition.

 

En qualité de maire, je siège par ailleurs au Comité Directeur de l’Association des Maires de France et, à titre gratuit, co-préside  avec un maire centre-droit le groupe de travail sur la « santé ». Toujours à titre de maire, j’ai été élu au Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale. J’y suis membre du Bureau et préside, également à titre gracieux, la Commission des études. Enfin, je viens d’être désigné pour siéger au nouveau Conseil commun de la Fonction Publique (décret du 30 janvier 2012 n°2012-148).

 

Votre allégation étant fausse et la volonté de me nuire, manifeste, je considère qu’il y a diffamation et vous demande, par la présente, de retirer ce texte. Au cas où cette mise en demeure serait non suivie d’effet, je me verrai dans l’obligation d’engager à votre encontre une procédure pénale.

 

Par ailleurs, en ce qui concerne votre deuxième allégation, je tiens à vous rappeler que le principe d’indemnités de fonction de Président de la Communauté de Communes de Vitry-le-François a été adopté à la demande du précédent Président, votre ami politique, Monsieur Michel BIARD, par délibération n°9 du Conseil de Communauté en date du 14 février 2002.

 

C’est une bien étrange conception de la démocratie que la vôtre et qui prouve le peu de cas que vous faites de l’engagement des élus. Le législateur a voulu que les chefs des exécutifs locaux soient indemnisés et gardent ainsi leur totale indépendance par rapport aux pressions extérieures. Ainsi, le code des Marchés publics impose une vigilance de chaque instant. Dès que j’ai été élu, j’ai pris la décision de ne pas siéger aux commissions d’appel d’offres. On ne peut pas en dire autant de votre mentor, Monsieur BIARD, qui y a siégé à plusieurs reprises.

 

Dans l’attente de votre réponse, croyez, Monsieur, à l’expression de mes salutations les plus distingués.

 

 Le Maire,

Conseiller Général de la Marne

Jean-Pierre BOUQUET

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