Aujourd’hui 20 mars 2015, va se dérouler un phénomène astronomique exceptionnel et rare : une éclipse partielle du soleil.  Vers 10h31, le disque solaire sera occulté d’environ 76 % [données valables pour les vitryats]. Quelques conditions pour pouvoir l’observer :

  • Avoir des conditions météorologiques favorables, pas de nuages (ou très peu), avec un peu de chance, nous devrions pouvoir y assister.
  • Posséder des lunettes homologuées répondants aux normes en vigueur afin de protéger les yeux des observateurs.

Pour le commun des mortels, assister à une éclipse, est un événement qui ne peut se produire que quelque fois dans sa vie. Ceux qui ont eu la chance de voir l’éclipse totale du 11/08/1999 s’en souviennent encore...

Si j’ai décidé d’en parler c’est pour pousser un coup de gueule. Sous prétexte du sacrosaint principe de précaution, la grande majorité des élèves des écoles en seront privés. Des recommandations ont été données aux enseignants. Les enfants devront être en classe, rideaux fermés et stores baissés. Les cours de sports qui devaient se déroulés en extérieur ont été annulés.

 Il est logique que sans lunettes spéciales on ne puisse pas observer directement le soleil, au risque de provoquer des lésions irréversibles. Il existe malgré cependant des moyens détournés comme les jeux d’ombres ou de miroirs pour l’observer indirectement, donc sans risque.

Il faut savoir que la mécanique céleste repose sur des principes physiques périodiques donc prévisibles. La preuve en est, on peut savoir quand et où auront lieu les futures éclipses. Il faudra attendre le 26 janvier 2028 pour revoir un phénomène comparable.

Nos responsables en charge du scolaire aurait pu prendre la décision d’équiper les groupes scolaires d’une trentaine de paires de lunettes spéciales éclipses pour que les enfants puissent, chacun leur tour, profiter de ce spectacle peu commun, plutôt que de les enfermer toute une matinée dans les classes. Où est le rôle pédagogique de l'enseignant ? 

Cette dépense aurait pu être prise en charge par la communauté de communes. Le coût pour une commande groupée aurait été dérisoire, négligeable par rapport à d’autres dépenses qui s’avèrent inutiles (un exemple parmi d'autres : le fiasco du parking commerçant place Royer Collard).

Comme disait Émile de Girardin « Gouverner c’est prévoir ». On ne peut pas dire que la prévision et l’anticipation soit le point fort de quelques-uns de nos dirigeants locaux, qu’on en pense que l’ouverture du nouvel office du tourisme est reportée parce l’autorisation d’y accueillir du public n’avait pas été faite …  

 

Jérôme HARLE

Que cache l'éclipse ?
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