Par souci de transparence, nous avons fait le choix de publier sur notre blog « j’habite Vitry » les courriers de Jean-Pierre BOUQUET (courrier 1, courrier2) suite à la publication de l'article "Il se voyait déjà en haut de l'affiche"

C’est en partie l’objet de cet outil de communication que de provoquer le débat en étant l’aiguillon des pouvoirs locaux. C’est aussi présenter différemment certains faits ou projets, certaines dispositions prises, ayant des incidences sur notre vie et celles de nos collectivités afin d’éclairer le jugement de nos concitoyens et d’offrir une vision alternative.

 

Nous pensons cet exercice salutaire et nécessaire sauf de préférer une démocratie locale recouverte par une chape d’indifférence, nous ne pensons pas que ce soit cela que J-P. BOUQUET souhaite. Non, nous pensons plutôt que le temps est à « l’électoral » propice de surcroît de nervosité et de tension de la part des acteurs politiques qui se croient obliger de forcer leur jeu, de hausser le ton. Là, en l’occurrence, nous sommes en face d’une de ces manifestations excessives avec une utilisation abusive du mot diffamation, brandi, utilisé comme une menace pour dissuader les incorrigibles opposants de marquer à bon escient leur dérangeante différence. Nous entendons les suppliques mais nous sommes sourds aux menaces.

 

Deux points des courriers dont nous tenons à nous expliquer :

 

* Le premier point et une fois pour toute, les soi-disant attaques contre les agents de la collectivité, relèvent d’une interprétation peu honnête et d’une posture très peu courageuse des élus visant à détourner l’attention sur les personnels en se cachant derrière eux pour fuir leurs propres responsabilités. Jamais au grand jamais nos griefs ne se sont voulus (et ne se voudront) diriger contre les agents territoriaux, agents qui d’ailleurs savent parfaitement faire la part des choses et donc de la manipulation. L’administration des personnels de la collectivité, la gestion des ressources humaines, la mise en place et la maîtrise des organisations de travail sont de la responsabilité du maire et de son équipe. Toute défaillance, tout manque d’efficience dans les organisations, les dispositifs, ne peuvent être imputés aux agents qui sont en attente de reconnaissance et de considération pour leur travail et non d’être l’enjeu d’un combat politicien, eux qui servent d’abord les Vitryats doivent être protégés au lieu d’être pris pour le « boucliers des élus ».

 

* Le deuxième point sur le fait que nous voudrions faire passer J-P. BOUQUET pour un « chasseur de primes » (l’expression n’est pas des auteurs des articles du blog) simplement l’auteur mettait en avant les incohérences entre situation locale celle de J-P. BOUQUET dont le cumul des mandats et représentations ou désignations dans divers organismes est patent, et la position du candidat (élu depuis) F.HOLLANDE sur le non-cumul. Nous sommes dans le débat politique classique du « fait ce que je dis, mais ne fait pas ce que je fais ! ». L’irritation par les « jetons de présence » (expression qui a été supprimée de l’article en question) relève plus d’une sensibilité exacerbée sur le sujet que d’une atteinte à l’honneur. Le jeton de présence étant réservé d’ailleurs aux administrateurs siégeant dans les conseils d’administrations des grands groupes, compagnies, entreprises privées.

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Transparence et différence : fin 2007, à la fin de mon mandat de 7 ans à la tête de la collectivité et de la communauté de communes (qui a vu ses compétences élargies à sa création en janvier 2002). Mes indemnités était de (en net) : 1 742,5 € comme Maire de Vitry et de 502,5 € comme Président de la Communauté de Communes. Je laisse les Vitryats et les habitants de la Communauté de Communes jugés du coût consacré pour faire vivre notre démocratie locale et administrer ces deux collectivités. Sans autre mandat, j’y réservais tout mon temps, y compris le temps de participer parfois à la commission d’appel d’offres dans le strict respect du code des marchés publics, pour montrer l’attachement qui était le mien au suivi des dossiers qui déterminaient l’avenir de notre ville, ville dans laquelle j’habite en totale immersion avec ses problèmes comme avec ses succès, avec ses bonheurs comme avec les difficultés des habitants.

 

M.BIARD

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