Cela devient une fâcheuse habitude lors des cérémonies patriotiques (journée de la déportation – commémoration du 8 mai 1945) en effet les personnes rassemblées devant stèles et monuments pour un temps de recueillement, ne peuvent pas entendre les divers messages de souvenir qui y sont lus.

Hélas ce n’est pas la première fois qu’à cause d’une sonorisation municipale capricieuse et défaillante, les personnes rassemblées sont privées des voix égrenant la longue litanie des noms des victimes des guerres et de la barbarie. Privées aussi du message adressé par la République éternellement reconnaissante. Ces voix se perdent dans le brouhaha de la ville car rendues inaudibles à cause d’une simple organisation approximative.

C’est là un manque de respect, respect du au porteur du message, respect envers les hommes et les femmes, trop peu nombreux à l’instar des élus que l’on aimerait voir en nombre, venus rendre hommage à ces enfants de la France qui ont payé de leurs vies le prix de notre liberté.

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Il faut, pour atteindre toute la solennité qui sied à ces moments, s’astreindre à une exigence sur laquelle on ne peut on ne doit pas transiger : de la haute tenue des hommes à l’entretien des lieux de mémoire, de l’éclat des drapeaux à l’efficacité de la sonorisation. La qualité de la prestation rendue dans tous les domaines doit faire honneur à la collectivité.

Malheureusement ce ne fut pas le cas lors des deux dernières commémorations, nous en étions très éloignés, improvisation et manque d’exigence portent la marque d’élus apparemment  détachés de ce devoir.

 

J.HARLE / M.BIARD

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